L’association Pasarea s’est rendue dans le petit village de Zece Hotare durant la période du 08 Avril au 13 Septembre. Les actions furent nombreuses, et dans la continuité des années précédentes. Nous essayons d’avoir un cap et de nous y tenir. Notre priorité a toujours été l’éducation et la jeunesse. C’est par elles qu’un pays bouge et évolue.
- - Actions au niveau de l’école : les villages se vident, les habitants migrent vers les villes pour trouver du travail, les femmes s’émancipent, cela perturbe beaucoup la société roumaine. De 80 élèves, l’école du village n’en a plus que 40 ! Les classes diminuent. Mais les besoins sont toujours importants. Le modernisme à fait son apparition, les nouvelles techniques d’enseignement, l’informatique, internet… Tout cela dans une « ambiance roumaine» bonne volonté et complète désorganisation !
- - Actions au niveau des plus démunis : la pauvreté n’a pas de frontière ! En Roumanie, comme en France, elle continue de ronger la société. Que faire ? Quelle décision prendre ? Quelle priorité choisir ? Chaque année, les besoins sont de plus en plus nombreux, et il est difficile, pour nous, de faire face. Les besoins concernent les activités de base : se nourrir, se loger, régler ses factures, payer la scolarité de ses enfants. Les moins démunis aident ceux qui le sont plus. Ce sont souvent ceux qui ont le moins qui donnent le plus facilement. Ils font ce geste avec le cœur, non pour «se donner bonne conscience»
- - Centre culturel : nous avons renoncé à déposer un dossier européen. Trop lourd et trop compliqué pour notre petite structure. Comme d’habitude, nous allons nous débrouiller par nous même et avancer petit à petit.
- - Création d’un Club «copain du monde». Elisa Rieu et Romane Valentin, 2 étudiantes en communications à la CCI de Nîmes, sont venues, dans le cadre d’un programme Erasmus, sous couvert du Secours Populaire Français du Gard, pour concrétiser le projet. Elles ont réalisé un travail formidable et n’ont pas ménagé leur peine. Une association de bénévoles pour la jeunesse est une chose nouvelle dans ce village, et il n’est pas évident de motiver les personnes qui ne comprennent pas nécessairement la finalité du projet. L’association «les amis du petit prince - copain du monde» devrait voir le jour d’ici la fin de l’année.
- - Sur une idée de Frédéric Brice, membre du SPF Pont St Esprit, nous avons emmené 6 enfants voir une pièce de théâtre à Oradea, lors du festival européen. Expérience enrichissante, que nous espérons pérenniser.
Notre époque exige de notre part, une plus grande souplesse, de l’adaptabilité, de la créativité, une capacité à travailler et à vivre autrement. De renoncer à la logique dominante du «toujours plus» pour aller vers celle du «mieux être». La réussite et l’harmonie d’une vie ne dépendent pas uniquement des conditions extérieures, confort matériel et réussite sociale, si important soient-ils, mais aussi des liens que nous tissons avec les autres, de la capacité que nous avons à regarder la beauté partout présente dans le monde, de la possibilité de nous réaliser dans ce pour quoi nous sommes faits.