Le destin de l’Homme nous est inconnu, mais son humanisme est peut être dans la maîtrise des moyens de le chercher sans forcément pouvoir l’atteindre. Ces moyens sont sans doute les symboles, « ses outils » mis à notre disposition. Son essence le mouvement.
Le siècle des lumières est sans nul doute une des plus grandes avancées humanistes dans l’histoire de l’Homme. Le siècle des lumières a imaginé, conçu et apporté des outils tels que la démocratie, la puissance publique et des systèmes politiques et institutionnels pour exprimer et traduire la volonté humaine dans un cadre bien défini, celui de l’Etat –nation. Bien qu’il faille reconnaître, que de nos jours, tout ceci est mis en balance et pose interrogations.
Mais l’humanisme est aussi fonction de son temps et de l’Univers dans lequel il est conçu. C’est ainsi qu’au cours des trois siècles derniers, nous avons pu passer d’un Humanisme chrétien théocentrique – qui avait pour mystique la vie éternelle, pour principe culturel le respect des textes sacrés et pour principe politique, le droit divin – à un humanisme anthropocentrique dont la mystique est l’intérêt général, le principe culturel, le vivre ensemble et le principe politique celui de la République. Tout cela répondait un besoin essentiel de vivre ensemble sur un territoire donné et d’en améliorer les conditions de vie, en partageant les bienfaits escomptés de la science et du progrès dans le nouveau monde qui s’annonçait au dépend de « la raison du plus fort ». Pari réussi ?

La mondialisation économique alliée aux nouvelles technologies de l’information, des transports de la communication et de l’image, rendent le monde visible par tous, dans ses coins les plus reculés et à quelques heures d’avion, quand il était autrefois limité à nos frontières étroites et aux pays voisins. On assiste en direct et en instantané aussi bien à un Tsunami, à une révolution ou à un conflit de n’importe quel endroit de la planète terre, véhiculant des images d’horreur et de violence. Les conséquences directes en étant : la dispersion, l’instabilité et l’individualisme.
Les conséquences de cette nouvelle donne sont innombrables et encore peu explorées. Mais elles nous éloignent de notre confortable certitude d’être le centre du monde, et devraient de plus en plus à nous amener à la relativiser. Elles rendent plus qu’autrefois insupportables des images de situations que l’on croyait d’une autre époque et révolues. Inversement, elles révèlent d’autres cultures et d’autres modes de pensées que le nôtre, posant avec une acuité nouvelle le rapport
« diversité/universalité ».
Il fait peu de doute qu’elles amplifieront les mouvements migratoires, les brassages de populations
et les métissages, qu’elles appelleront tout à la fois plus de proximité et de supranationalité et qu’elles déboucheront tôt ou tard sur une ou des formes de gouvernance mondiale. Doit-on le regretter et lutter ou bien l’admettre et faire avec ?
Pour qui prétend penser l’Homme et ses conditions de vie et d’existence, elles nécessitent donc très logiquement de repenser les conditions du vivre ensemble et d’en rechercher de nouveaux moyens au-delà de nos vieilles recettes traditionnelles.

L’homme est aujourd’hui comme victime de son succès. Les outils qu’il a lui-même engendrés, le progrès scientifique et technologique, échappent de plus en plus à sa maîtrise. De nouveaux pouvoirs, totalement « an-humanisés », tels que la financiarisation et la robotisation, semblent à présent se superposer à sa capacité à choisir ou à décider de son avenir. Et ils le font à l ’échelle planétaire, sans contrôle ni véritables contre-pouvoirs.
Les modes de décision, de gouvernance et de pouvoir traditionnellement pyramidaux, dans le seul cadre national, et fondés sur l’analyse et la raison, ont du mal à résister à la société en réseaux et mondialisée qui s’esquisse. Elle ne génère pour l’instant que de l’immédiateté, de l’instinct, de l’émotion, mais avec une rapidité et une échelle jamais atteinte.
Dans ce contexte, la tentation est grande d’en appeler au passé et de l’opposer à l’avenir, de se révolter contre ce nouveau monde, de lui opposer que des mots et des valeurs qui ont aujourd’hui perdu, hélas, leur sens et leur portée.
Tel un frêle esquif, sur la rivière de la vie, il serait vain de vouloir lutter contre ce courant…

Plutôt que de vainement reprendre des concepts d’autrefois, devenus totalement inaudibles et donc inefficaces, mieux vaut utiliser notre plus grande ressource, celle qui fait de nous des êtres pensants et donc des hommes -entendez l’esprit critique- pour en dresser un inventaire objectif. A commencer par l’Humanisme qui nous anime, mais aussi le progrès, la démocratie…
C’est en « déconstruisant » certaines idées reçues que nous pourrons reconstruire des valeurs
communes. Vaste chantier…

Notre monde bouge, notre monde change. La société contemporaine, où règne matérialisme et individualisme, où ne se revendiquent que des droits et jamais des devoirs, où la tyrannie de l’instant détourne toute attention, où le référentiel humaniste de la civilisation occidentale s’effiloche chaque jour un peu plus, où les vertus sont confondues avec les valeurs, cette société-là est-elle sur la « voie de la recherche de la lumière » ?

Pour celui qui a choisi le chemin initiatique, il doit avoir la volonté de rechercher d’abord en lui les voies d’amélioration de l’Homme et de la société. L’amélioration de soi nécessite des engagements forts pour atteindre le but que l’on s’est promis. Il faut aller à l’essentiel et « détacher les inutiles scories », rechercher l’être et non le paraître.
Pour celui qui a choisi le chemin initiatique, il doit savoir que cette voie sera longue et semée
d’embûches. Il devra faire preuve de courage, de volonté, d’humilité. Il sera quelquefois face au doute, à la lassitude. Il devra prendre du recul, savoir s’engager et agir au bon moment. Les mots ne suffisent pas, il faut des actes. Rien n’est reçu, tout sera gagné.

Qu’importe le chemin choisi, il peut faire référence à la chrétienté, au monde bouddhiste, chamanique ou autre. L’essentiel est de l’emprunté et de persévérer. Etre bienveillant et bienfaisant envers soi et la société, être « un veilleur éveillé » afin de s’engager dans le combat pour venir en aide à son prochain fera émerger un « véritable chevalier des temps modernes ».
Puis vînt les ordinateurs, internet, les I-Phones et… La dépendance que l’on connaît…

Déplaçons-nous de la « raison scientifique », vers la « pensée religieuse ».

Comment est né le sentiment religieux ? Quelles sont les toutes premières religions de l’humanité ? Comment sont apparues les notions de sacré, sacrifice, rites ? Comment est-on passé de la croyance en plusieurs dieux (polythéistes) en un Dieu unique (monothéistes) ? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités masculines ? Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Quels sont les messages des grandes traditions religieuses ? Assiste-t-on aujourd’hui à un choc des religions ? Beaucoup de questions…

L’histoire montre que le religieux relève de tendances psychiques diverse et contradictoires –désir, peur, amour, idéal, vie, mort… Et participe de manière aussi diverse à la construction des sociétés : lien social, éthiques, normes, violences, solidarité, exclusion… Il est donc vain de chercher à prouver l’existence ou l’inexistence d’une réalité suprasensible (appelée Dieu par les monothéistes) à partir de l’observation du fait religieux.
Les religions apparaissent comme ambivalentes : elles génèrent du lien social (religion venant de relier), mais aussi de la violence (les guerres de religions) ; de la compassion pour autrui, mais aussi de l’exclusion ; de la liberté comme de l’aliénation ; du savoir comme de l’obscurantisme.
Toujours les deux faces du miroir, le Yin et le Yang !
Deux grands groupes se détachent : L’un, celui des religions monothéistes, qui prônent un Dieu unique, élabore la vision d’un au-delà nettement différencié, avec un paradis pour « les justes », un enfer pour ceux qui ont « fauté », une résurrection finale. L’autre, celui des religions karmiques, fondées sur la croyance en un karma qui est le bilan des mérites et des démérites de chacun, envisage la vie comme une étape dans la roue des existences, faites de renaissances déterminées

par le poids du karma, jusqu’au nirvana qui est l’absorption dans l’âme universelle. Elles se présentent toutes comme des religions éthiques, qui se constituent en référence au bien et au mal : elles sont la source de la vie morale.

Le Bouddhisme. Je me sens de plus en plus proche de cette philosophie ? Religion ? De cette façon de raisonner, de vivre chaque instant, de comprendre mes relations avec l’autre. Occidental, né en France, élevé dans une culture judéo-chrétienne, j’ai toujours eu beaucoup de mal avec cette religion. Ce dogme m’a, dès le début « posé question », il y a des affirmations, des comportements qui m’ont surpris et … Me surprennent encore.
Dans l’abondante littérature bouddhique qui est consacrée à la vie du Bouddha, le merveilleux le dispute au vraisemblable. Il faut dire que les premiers textes écrits qui racontent la vie du Bouddha datent du IIème siècle avant notre ère, soit, dans le meilleur des cas, trois siècles après les évènements qu’ils relatent ! Pour moi, le bouddhisme est la recherche de « la maîtrise de l’esprit ».

Si vous voulez connaître une personne, n’écoutez pas ce qu’elle dit, mais regardez ce qu’elle fait Chacun porte en soi la source et le moteur de son perfectionnement spirituel. L’initiation est le déclencheur qui entrouvre l’entendement et la conscience du cherchant, lequel entreprend son voyage initiatique pour rassembler ce qui est épars et trouver l’unité. Il n’y a pas de réalisation spirituelle possible sans d’authentiques détachements. La quête initiatique fait appel à une dynamique de moyens qui commence par la concentration ou attention à l’instant, cette condition sine qua non de toute progression et toute amélioration. « L’attention absolument sans mélange est prière. Toutes les fois que l’on fait vraiment attention, on détruit du mal en soi » - Simone WEIL.

L’éveil de la conscience correspond à l’ouverture du cœur et de l’entendement. Il demande d’être réceptif, disponible, simple, de bonne volonté et d’avoir une intention droite. Le détachement de l’accessoire, ou « lâcher prise » (cher à la philosophie bouddhistes), implique de percevoir la réalité confrontée aux illusions, de privilégier le fond par-delà les formes. Les moyens employés dans le domaine de la réussite mondaine sont opposés à toute progression dans la voie spirituelle. Le paraître et l’être sont deux voies diamétralement antinomiques.
La connaissance de soi demande une exigence intérieure qui consiste à rectifier constamment son cap en vue de se perfectionner, à trouver un équilibre entre pensées, paroles et actions. Il ne s’agit pas de se contenter d’un « Je suis comme je suis », mais de trouver son axe dans cette quête qui permet de se trouver et d’affirmer « Je suis ce que je suis ».

Être dans le Monde et non du Monde. La règle de vie peut être considérée comme le moyen de l’intégration au Cosmos. Il y a un certain nombre de règles naturelles à respecter pour conserver son équilibre, dont la satisfaction des besoins vitaux. La rectitude n’est pas une manière de s’évader du monde, mais bien au contraire, d’y évoluer en harmonie. Chacun doit se libérer de l’esprit de possession, se détacher du fruit de l’action. La règle est la voie du juste milieu qui concilie rigueur et bienveillance. Une règle bien comprise doit être un savant dosage de ces deux constituants qui permet de développer en soi la loi d’harmonie. Une personne, comme une société, ne peut vivre sans règle. On pourrait parler de « l’Axe du Monde », la Voie en conformité avec le Principe (direction prise dans le sens ascendant), tandis que, dans le sens descendant, cette même direction peut être considérée comme « l’Activité du Ciel ».
Suivre la règle correspond à l’acceptation et au suivi de l’ensemble des dispositions la constituant.
Cette discipline traditionnelle correspond à un règlement de vie, riche d’une orientation
intellectuelle, mais aussi de méthodes et techniques pratiques liées à un travail intérieur.

Cela fait 10 jours que je suis arrivé dans ce petit village que j’aime tant. J’ai retrouvé avec plaisirs mes chiens … Avec une petite surprise : Eva m’avait ramené un copain et comme il avait à manger, du coup il est resté. Etant le copain d’Eva, il m’a semblé logique de l’appelé Adam… J’ai eu beaucoup de mal pour retrouver mes marques… Quand je vois tout le boulot qui m’attend, cela me fait un peu peur. Je ne sais pas trop où commencer. Il a fallu rapidement couper l’herbe et préparer les gites, en effet ce weekend j’ai déjà du monde. Il a fallu également récupérer les trois palettes qui viennent de France, et quand on connait l’organisation roumaine… Je me suis installé pour tout le séjour dans le studio, c’est petit, mais suffisant. Par contre je stocke tout un tas de matériel pour la future maison, donc cela s’empile, et c’est un peu le capharnaüm. Je m’aperçois que je n’ai plus quarante ans, les journées de travail sont plus longues, l’épicerie est plus loin que l’année dernière… et je suis obligé de « lever le pied ». 5 heures max de boulot par jour, le reste repos, lecture et continuer d’écrire mes réflexions… Au plus je lis, au plus je m’aperçois de mes lacunes !!! Il existe tellement d’ouvrages que j’aimerai découvrir, lire, analyser, décortiquer et ce dans de nombreux domaines.

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La philosophie des lumières contribuera à la révolution française dont l’effet européen fut, nul n’en disconvient, un séisme intellectuel et politique : la théocratie associée à la monarchie laissent en effet leur place à la république et à la philosophie. Dieu a décliné, la théologie s’est effacée, la religion a reculé, le ciel perdu de son crédit, l’ici-bas s’en est trouvé réhabilité.
De fait, la laïcité est inventée non pas par les chrétiens, contrairement à ce qu’ils prétendent aujourd’hui faussement, mais par ceux qui, déistes ou mécréants, libres-penseurs ou francs-maçons, libéraux ou républicains, anticléricaux ou philosophes, ont combattu la religion et imposé, non sans luttes, qu’elle pèse moins. Le christianisme n’a pas crée la laïcité, il a bien été obligé d’y souscrire après de longues batailles. Savoir et comprendre plutôt que croire et obéir.
On peut, comme c’est mon cas, préférer la liberté à la servitude et à la soumission, l’égalité à
l’inégalité ontologique, par exemple entre hommes et femmes (même s’il existe encore quelques gaulois récalcitrants au sein de différentes associations…), croyants et mécréants, musulmans et infidèles, hétérosexuels et homosexuels, la fraternité universelle au patriarcat tribal, la laïcité à la domination du clergé d’une religion dans le quotidien de la vie, le féminisme à la toute puissance phallocentrique, le rationalisme à la soumission aux articles de foi, l’humour et l’ironie de RABELAIS de VOLTAIRE et du DALAÏ LAMA au sérieux des ministres d’un Dieu…

Je ne veux pas d’une civilisation construite sur des valeurs qui ne sont pas les miennes.

Luci et Adi unis pour la vie. Premier mariage homosexuel à Zece Hotare ! Une révolution dans ce petit village roumain ! Les mentalités sont bousculées, il y a les pour (ils se comptent sur les doigts de la main), il y a les contre ! Au niveau des pentecôtistes, c’est un rejet total : Union contre nature. Les orthodoxes sont guère plus tolérants… Il faut préciser que les mariages homosexuels ne sont pas actuellement reconnus en Roumanie. Depuis 2008, plusieurs projets de loi et de révision constitutionnelle ont été déposés. Sans suite.
Cette cérémonie n’a donc aucune valeur légale… Par contre, elle a fortement perturbé et choqué les
habitants de ce petit village. Il faut laisser du temps au temps. Par contre, cela frise la caricature lorsque l’on voit le costume « des mariés »… Je comprends la surprise des habitants.

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Enfants Copain du Monde. Suite à l’épidémie de COVID, l’association Copain du Monde crée par le Secours Populaire Français, avait en partie stoppé ses activités. Cette année, 4 enfants et un adulte de l’association roumaine « Les Amis du Petit Prince » vont pouvoir venir en vacances en France pour une durée de 15 jours. Pour eux, c’est toujours un moment merveilleux de découvertes et d’échanges avec des enfants d’autres nationalités. Ce séjour est financé grâce à la Fédération du Gard du Secours Populaire Français.

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Reconstruction. Cette période fut essentiellement consacrée à la reconstruction de « ma maison en bois » qui avait brûlée cet hiver. Après un moment de découragement et de douleur, j’ai pris la décision de reconstruire. Ce n’est pas une mince affaire !!! Ce n’était pas prévu dans mes plans. Reconstruire une maison à 70 ans, c’est peut –être de la folie, mais devant le désarroi de mes chiens, je me suis engagé à « nous refaire une maison ». Ils ont tellement été traumatisés par cet incendie.

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Un troisième chien est apparu, il fut amené par Eva. C’est un joli bâtard, qui a du être battu… Au
début timide, maintenant cela va mieux. Il est tombé dans une bonne maison… Bienvenu ADAM !

L’école verte. Cet été, Florentina et des professeurs de l’école de Suncuius ont organisé « une classe verte » au profit d’enfants d’origine Rom. Il s’agit surtout de leur faire rattraper leurs retards, de les occupés, de leur apprendre certaines règles de conduites civiques. Certains parents ont également assisté à ces cours. Cours ludiques où il s’agit d’apprendre en jouant. Le Secours Populaire Français, Fédération du Gard, par l’intermédiaire de l’association Pasarea, a soutenu cette opération : achat de matériel didactique, de nourriture, de gazole, mais aussi soutien lors d’une excursion à Oradea pour la visite du jardin zoologique et un repas chez Mac Do … Ces enfants sont très contents de participer à ce genre d’activités. Mais pas question de mélanger roumains et tziganes…

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Il est également prévu, comme l’année précédente, d’acheter des livres et du matériel scolaire, grâce au soutien financier du Secours Populaire Français – Fédération du Gard- pour l’année à venir. Nous soutenons plusieurs classes du village.

Ne pas mélanger roumains et tziganes... Cette constatation m’interroge. Il est vrai qu’il est très difficile de faire cohabiter, de faire coexister ces deux mentalités. Alors, pourquoi ne pas, dés l’enfance, apprendre à se connaître et faire chacun un pas à la rencontre de l’autre ? Qu’est ce que l’homme ? Pourquoi ce racisme ? C’est justement le philosophe romain Sénèque qui répond le premier : « L’homme est une chose sacrée pour l’homme ». Ce que confirme Cicéron, orateur latin lui aussi : « Un être humain, du seul fait qu’il est, ne doit pas être regardé comme un étranger, par un autre être humain ». Nous pourrions dire ainsi qu’il s’agit pour l’homme de croire d’abord en l’homme, avant même de croire au ciel Mais au vrai. L’homme est-il la mesure de toutes choses ? ». Avec la raison, l’intuition et l’imagination, ces trois sœurs qui se chamaillent en lui, l’homme n’est-il pas tout au contraire la démesure de toutes choses ! Car enfin, qu’est-ce que l’homme, sinon un être dont cette raison est sans cesse bousculée, mise à mal, défiée par les deux autres.
Cet homme de raison, c’est celui qui, sans passion excessive et grâce à une pensée cohérente, cherche à distinguer le réel de la fiction, le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l’injuste, le bon du mauvais, c’est celui qui observe des normes claires, qui fait preuve de logique et de bon sens. Mais, mais… Cet homme raisonnable doit compter aussi avec son affectivité qui le rend tantôt euphorique, tantôt angoissé, autant dire dominé par ses émotions, incertain, jaloux, méchant, parfois violent et dont l’intuition peut lui donner une préscience des choses, comme le soumettre à l’erreur totale. Quant à son imagination, elle fait de lui un être subjectif, prompt à la pensée magique, au merveilleux, aux signes de coïncidences, qui se berce d’illusions, croit plus au destin qu’à son libre- arbitre, et par là-même se pense agit par le sort, sinon les forces de l’esprit.

Ainsi est l’homme, un être à la fois multiple et incomplet, commun et paradoxal, davantage disposé par nature, au plaisir qu’à l’ascèse, à la croyance qu’à la preuve, au désordre qu’à la sagesse… Ainsi nous sommes, ainsi je suis… Hélas ! L’âge, avançant, cela n’améliore en rien. J’ai beaucoup de mal à accepter cette dégénération, cette dégradation, cette dépendance – pour l’instant légère- Hélas, trois fois hélas je ne peux rien y faire… Travailler devient de plus en plus difficile, entre mes deux prothèses, mon arthrose, mes chevilles cassées, mon épaule qui se bloque, je ne peux plus tenir la même cadence de travail qu’à mes quarante ans !!! Se baisser, s’accroupir, se relever, monter sur une échelle, un toit… Ce n’est plus de mon âge et pourtant je continu… Pourquoi ?

19 Septembre : Départ de ce petit village que j’aime tant, dans lequel je me sens heureux. Mes chiens vont me manquer, je suis toujours triste de les laisser, hélas comment faire ? Zece Hotare est leur village. J’ai une personne qui vient les nourrir, c’est bien, mais ils leur manquent une présence, ils leur manquent les promenades journalières, les petits biscuits… Ils leur manquent de la tendresse.

Cette année, je reviens en compagnie d’une petite délégation du Comité des Jumelages Rodilhan – Suncuius. Ils seront quatre et la durée du séjour en France sera d’une semaine. Suite à la COVID, les échanges avaient cessés, ils reprennent et c’est une bonne chose.

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Très bon accueil du Comité des Jumelages et de sa présidente Brigitte SOIRAT, également de la Mairie de Rodilhan et de l’ensemble du conseil municipal et de son Maire Patrice PLANES. Soirées, et visites de la région pour le plus grand plaisirs de la délégation de Suncuius emmenée par son Président Cséri ZOLTAN,

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Egalement en préparation, une exposition, à Oradea, en partenariat avec le musée des Beaux Arts, des toiles de Mark ALSERTIND. Que c’est difficile de travailler et d’organiser un événement avec les autorités roumaines !!!

Lors de notre 3ème séjours (novembre/ décembre), Malgré le temps : températures négatives, chutes de neige, nous avons, à peu près respecter le programme que j’avais prévu. Nous avons pu couler les chapes à l’intérieure et celle de la terrasse. J’ai terminé l’installation électrique dans les deux pièces principales : cuisine et chambre. J’ai également terminé le plafond en lambris de la terrasse, et installé la porte d’entrée.

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Les enfants des écoles ont été gâtés : friandises, chocolats, biscuits. Merci le Secours Populaire Français – Fédération du Gard -

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Novembre 2022

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Septembre 2023

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